Amy Jacques Garvey, l’icône des femmes noires

amy jacques garvey

Amy Jacques Garvey, éditrice, militante était l’épouse et le bras droit de Marcus Garvey.

Amy Jacques Garvey née le 31 décembre 1895 en Jamaïque était l’épouse de Marcus Garvey, une journaliste, oratrice et militante à part entière. Les deux se rencontrent à une conférence tenue par Marcus Garvey et peu après, elle assumera le rôle de secrétaire privée de Garvey à l’UNIA.

Elle a travaillé sans relâche pour renforcer la plate-forme de son mari, devenant l’un des visages éminent du Universal Negro Improvement Association et une représentation des femmes de l’organisation.

Après avoir été reconnu coupable d’accusations de fraude de courrier falsifié le 21 juin 1923, Amy a assumé le leadership de l’UNIA pendant l’incarcération de Marcus dans un pénitencier à Atlanta entre 1925 et 1927.

Elle a voyagé et fait des discours dans tout le pays pour recueillir des fonds pour la défense de son mari.

Amy Jacques Garvey et ses deux fils, Marcus Mosiah Garvey Jr. (né en 1930) et Julius Garvey Winston (né en 1933).

Quelques mois après avoir épousé son mari, Amy a commencé à éditer le volume 1 de « The Philosophy and Opinions of Marcus Garvey », une compilation des écrits et discours de son mari.

En dirigeant l’UNIA et en luttant pour la liberté de son mari, elle a édité et publié le volume 2 de « The Philosophy and Opinions of Marcus Garvey » et deux volumes de sa poésie, « The Tragedy of White Injustice » et « Selections From the Poetic Meditations of Marcus Garvey ».

Après la mort de son mari en 1940, Amy Garvey était rédactrice d’un journal intitulé « L’Afrique », publié à Harlem.

A la fin des années 1940, elle formait « The African Circle of the World in Jamaica ».

Elle publie « Garvey and Garveyism » en 1963, ainsi qu’un livret « Black Power in America : The Power of The Human Spirit » en 1968.

Dans son livre « Garvey and Garveyism », Amy précise qu’une quantité importante des discours de Garvey était écrite par elle. Son travail final a été la « Philosophie and Opinions of Marcus Garvey volume III ».

En 1971 elle reçoit la médaille Musgrave, la plus haute distinction de « Institute of Jamaica ».

Le 25 juillet 1973, elle meurt dans son pays d’origine, à Kingston, en Jamaïque