Inde : Un ressortisant nigérian attaché à un poteau, lynché par les locaux

Inde lynché

-Un ressortissant Nigerian attaché à un poteau, lynché par des habitants de Malviya Nagar

Une vidéo graphic du lynchage d’un homme nigérian a fait surface, cette fois-ci de Malviya Nagar du sud de Delhi.

Des témoins oculaires ont déclaré que plus de 40 personnes se sont rassemblés sur place et que l’agression a duré environ une heure jusqu’à ce que la police arrive.

Les habitants ont affirmé avoir attrapé l’homme, Ahmad, après avoir prétendument volé dans une maison.

Après l’avoir lynché, les habitants ont appelé la police et expliquent ses blessures en « tombant des escaliers ».

La police affirme n’avoir aucune idée de l’agression jusqu’à ce que la video fasse surface.

« Il n’a pas dit avoir été battu par la foule », a déclaré Ishwar Singh de la DCP.

« Nous avons enregistré l’affaire dès que nous avons vérifié la vidéo. L’un des accusés, Krishan Kumar, a été arrêté alors que trois autres ont été identifiés », a déclaré la DCP.

« Quand la police locale a atteint l’endroit, Ahmad saignait. Les résidents nous ont dit qu’en fuyant le lieu, il est tombé par terre et a été blessé à la tête et au corps », a ajouté Singh.

Un jour après la vidéo, la police a arrêté quatre personnes identifiées comme Sanjeev (26 ans), Kamal Kant (27 ans), Mahavir (27 ans) et Mukesh Kadam (23 ans), résidents de Savitri Nagar à Malviya Nagar, a déclaré la police.

Concernant le prétendu vol, Ahmad a été inculpé en vertu des articles 380 du CIP (vol), 457 (intrusion dans une maison) et 511 (punition pour avoir tenté de commettre des infractions punissables d’une peine d’emprisonnement à perpétuité). Il a été arrêté et envoyé à la prison de Tihar.

Le commissaire de police, Dependra Pathak a nié les accusations d’agression à motivation raciste.

L’Inde est un pays connu pour les lynchages publics des Africains. Plus tôt cette année, quatre Nigerians ont été lynchés dans le Grand Noida, suivi d’une femme Kenyane sauvagement agressée par trois hommes en mai.

La justice pour les lynchages publics des Africains (pour la plupart étudiants) résidant en Inde, reste chose rare.