Zimbabwe : L’Union Africaine appelle au respect de la Constitution

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-L’Union Africaine appelle au respect de la Constitution dans la crise Zimbabwéenne

Dans un communiqué, Alpha Condé, « condamne avec la plus grande fermeté ce qui apparaît comme un coup d’Etat » et appelle au « respect de la Constitution ».

L’organisation « réitère son soutien total aux institutions légales du pays et demande instamment aux militaires de mettre terme à leur action ».

« L’Union Africaine réclame immédiatement le rétablissement de l’ordre constitutionnel et appelle toutes les parties prenantes à faire preuve de responsabilité et de retenue, afin d’assurer le respect des vies humaines, des libertés fondamentales et de l’intégrité du Zimbabwe. »

L’armée zimbabwéenne aurait placé mercredi le Président Robert Mugabe en résidence surveillé et pris la capitale Harare lors d’une opération visant, selon elle, les « criminels » qui entourent le Président.

Rappel des faits

– Le 6 novembre, le vice-president et successeur pressenti, Emmerson Mnangagwa, est limoger de ses fonctions.

– Le jour suivant, Grace Mugabe déclare être prête à succéder à Robert Mugabe.

– Le mercredi, le vice-président Mnagnagwa annonce avoir quitté son pays en raison de « menaces ».

« Je ne suis plus dans le pays et je suis sain et sauf […] Le parti au pouvoir de la Zanu-PF n’est pas votre propriété personnelle ni celle de votre épouse. »

– Suite au limogeage du vice-président Mnagnagwa, le chef de l’armée dénonce l’éviction et prévient sur une éventuelle intervention si le parti présidentiel ne cesse la « purge ».

– Dans la nuit du 14 au 15 novembre, des officiers annoncent être intervenus pour éliminer des « criminels » dans l’entourage du Président Robert Mugabe.

– Le chef de l’armée dément toute tentative de coup d’Etat contre Robert Mugabe qui est « sain et sauf avec sa famille. »

– Jacob Zuma s’entretient avec Robert Mugabe et dépêche deux de ses ministres au Zimbabwe.

– Le parti au pouvoir, le Zanu-PF dément toute tentative de « coup d’Etat », mais une « transition pacifique sans effusion de sang ».

Ainsi, le vice-président Emmerson Mnagnagwa sera président de Zanu-PF selon la constitution de l’organisation révolutionnaire.