Ange Dibenesha est décédé « par défaillance cardio-vasculaire »

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La mort d’un jeune homme à la suite d’un contrôle de police suscite l’indignation en France.

Le jeudi 28 mars à 1h50 du matin sur le périphérique, au niveau de la porte d’Italie à Paris, Ange Dibenesha, a été interpellé par deux officiers de police au volant d’un « véhicule de marque BMW, en situation d’annulation de son permis de conduire » et en raison d’un dépistage alcoolémie positif. Il est décédé à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Les soupçons ont grandi lorsque sa famille a indiqué dans une vidéo: « J’ai mon fils à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, à Paris 13e. Mon fils a été emmené depuis mercredi, et ce n’est que le vendredi matin que nous avons été informés. Ni son épouse, ni la famille n’étaient au courant avant cela », a déclaré la mère. « La police ne dit pas la vérité, les pompiers ne disent pas la vérité, et maintenant il est en arrêt cardiaque […] Les médecins veulent débrancher, alors que nous voulons connaitre ce qu’il s’est passé, ce qui s’est passé avec mon fils. »

Les circonstances de l’arrestation d’Ange Dibenesha ainsi que les faits qui se sont déroulés entre son contrôle par les forces de l’ordre et la notification de son hospitalisation restaient, jusqu’à présent, extrêmement floues.

Dimanche, la préfecture de Paris a communiqué sur le déroulement des faits indiquant « qu’à 02h10, alors que les fonctionnaires interpellateurs étaient en attente d’un véhicule de transport de l’interpellé, ce dernier a ingéré une substance non identifiée. » Le conducteur du véhicule « a alors été pris de convulsions ». Ange Dibenesha était également en possession de plusieurs documents d’identité à des noms différents, et par conséquent, l’identification a mis du temps.

Une autopsie a révélé que Dibenesha était décédé des suites d’une « défaillance cardio-vasculaire ». De nouvelles analyses toxicologiques vont être pratiquées. La famille de la victime a insisté que « toute la lumière soit faite » sur l’affaire.

La Brigade de Stupéfiants de la Direction de la Police Judiciaire de Paris poursuit l’enquête.

Cette semaine, des artistes, des élus et des célébrités ont relayé l’affaire sur les réseaux sociaux. Le chanteur Youssoupha a écrit: « Justice pour Ange. »

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