Violente répression des marches anti-Kabila, le bilan provisoire s’élève à huit morts

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Huit personnes ont perdu la vie dimanche en République Démocratique du Congo, et une centaine d’autres ont été arrêtés.

Les catholiques ont manifesté dimanche, dans le cadre d’un accord signé il y a un an, sous l’égide des évêques, prévoyant des élections fin 2017 pour organiser le départ de Kabila, dont le mandat s’est achevé en décembre 2016.

Le bilan provisoire de cette journée est de « huit morts dont sept à Kinshasa et un à Kananga ».

Quatre-vingt deux personnes, dont des prêtres ont été arrêtés à Kinshasa et 41 sur le reste du pays.

La police Congolaise a fait état de trois civils tués à Kinshasa, tandis que le gouvernement de la RDC annonçait un policier tué dans la capitale.

Les messes ont été violements réprimé à coups de gaz lacrymogènes, et tirs à balles réelles après l’appel à manifester contre le pouvoir.

A Kananga, au Kasaï, un homme a été tué par balles par des militaires qui ont ouvert le feu sur des catholiques.

Coupure internet, déploiement sécuritaire, barrages policiers, les autorités congolaises ont tenté d’étouffer ces marches pacifiques.

Au cours de la nuit du 31, l’armée et la police s’étaient déployées massivement devant des églises de Kinshasa, les autorités assurant être informés d’une « distribution d’armes » pour déstabiliser le régime.

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